Les réseaux sociaux ont amené un nouveau rapport à l’autre et à la relation amoureuse. Ils peuvent accentuer le sentiment de jalousie par la visibilité qu’ils donnent sur nos relations. Pour ne pas passer de la curiosité au contrôle en passant par la jalousie, le harcèlement et finir dans un cycle de violences psychologiques, il est important de freiner cette tentation.
Il faut se rappeler que, même si on est en couple, le/la partenaire à le droit d’avoir son jardin secret.
Il est également intéressant d’aborder la question de la confiance et de la jalousie au sein du couple. Est-ce que la jalousie est une preuve d’amour ?

Cyberharcèlement

Le harcèlement peut être le fait d’inconnu-e-s, de collègues, d’« ami-e-s » ou d’(ex)partenaires. Il peut se baser sur des messages, des photos, des vidéos compromettantes que l’on a postées nous-même ou que d’autres ont postées sur internet et les réseaux sociaux.
Dans le pire des cas, le harcèlement peut mener à un suicide. Il est donc primordial de lutter contre ce forme de violence que constitue le cyberharcèlement.

Bon à savoir

Ce qui se déroule dans la vie réelle se prolonge dans la vie virtuelle. C’est aussi le cas du harcèlement, ce qui le rend d’autant plus dur à vivre car il ne s’arrête jamais. D’un autre côté, il est possible alors de conserver des preuves, en faisant des captures d’écrans et de pouvoir les présenter si une victime décide de porter plainte.
Voici quelques conseils pour pallier à ces dangers :
  • Ne pas répondre, même si cela peut être très tentant. Si la victime ne répond pas, on peut espérer que l’auteur abandonnera plus facilement.
  • Ne pas essayer de se venger car cela peut aggraver la situation.
  • Si on est mineur-e, en parler à ses parents ou à un adulte en qui on a confiance.
  • Se renseigner auprès de son opérateur internet ou son réseau social pour bloquer l’auteur et le supprimer de ses contacts.
  • Se renseigner sur des sites internet tels que Net écoute.
  • Porter plainte auprès de la police sans oublier de faire des captures d’écran. Une médiation entre la victime et l’auteur-e peut être proposée par le juge. Ce face à face permet au cyber-harceleur de prendre conscience du mal qu’il a fait à sa victime.
  • Si vous vous sentez très mal, il existe des centres de prévention qui aident les personnes en difficulté comme un Pass dans l’impasse.
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Pour davantage d’informations sur les publics LGBTQIA+, consultez notre dossier thématique.

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